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La Pomme à Waterloo
La Pomme à Waterloo
C’est un incontournable à Waterloo, une institution. Disons que c’est « branché » d’aller à la Pomme dans le Béwééé. On se demande pourquoi, car la qualité de la cuisine est loin d’être transcendante et le service très inégal. Il arrive très souvent que l’on doive attendre une éternité pour voir arriver des plats de brasserie de peu d’intérêt et d’une fraîcheur parfois quelque peu douteuse.
On ne s’y régalera donc pas. Loin de là. On viendra peut-être pour le décor original et chaleureux et les familles trouveront le weekend une excellente alternative au MacDo, puisque ici aussi il y a des jeux pour les enfants et de la nourriture incontestablement inspirée du pays de l’Oncle Sam : hamburger, fajitas, nuggets, salade Kentucky...Sauf que le prix est nettement plus élevé que l’enseigne du clown. La qualité-prix des plats servis frise d’ailleurs l’indécence. La localisation à Waterloo ne peut justifier une telle ardoise, et il y a moyen de se restaurer tout à fait décemment dans le coin sans nécessairement se sentir volé en recevant l’addition.
Ce dimanche, j’ai testé la formule brunch à volonté à 27 euros. La formule est simple, nous annonce une serveuse sympathique : un buffet froid et chaud à l’entrée, au bar de l’eau, du jus d’oranges pressées, du vin et même quelques bulles. On se sert à sa guise, jusqu’au gong de 15h.
On repérera tout de suite la stratégie : le buffet n’est qu’irrégulièrement approvisionné, et très parcimonieusement. Ce qui est amené de convenable est aussitôt pris. On admire les tentatives de garnir la table d’éléments moyens, du style croque-monsieur ou desserts industriels, pour que la clientèle remplisse son estomac et ne recherche plus quelque chose d’un tantinet plus raffiné.
En vérifiant fréquemment, nous sommes parvenus à mettre la main sur des minis solettes fort sèches et carapacées dans une épaisse panure, des papillotes de poisson sur lit de poireau en coquille saint Jacques insipides, des fondus au fromage convenables, des soufflés au fromage (froids et mous), du thon cru, des petits samossas, des morceaux de steak trop cuits. De notre place, je peux guetter la sortie des plats destinés au buffet. Il faut alors véritablement se précipiter pour avoir quelque chose.
Une attraction : la pomme géante : un énorme verre de cocktail, qu’il est mieux de partager à deux, en amoureux.
Service correct mais une attitude générale un peu condescendante. On se sentait traités un peu comme des enfants turbulents. Si on s’attarde deux secondes devant l’endroit où sont rangées les sauces, on vous demande directement si « l’on peut vous aider » et hors de question de se servir soi-même. Je me fais gronder par le barman qui réapparaît, parce qu’il a vu que j’ai voulu prendre l’un des verres à vin suspendus pour le remplir vu qu’il ‘y en avait plus de disponible sur le bar : il ne tenait pas à ce qu’il y ait de la casse et qu’il doive encore ramasser. J’ai bien essayé de le rassurer sur ce point, n’étant pas spécialement maladroite, mais l’homme n’a rien fait pour dissimuler les doutes qu’il nourrissait à ce sujet.
Nous sommes arrivés à midi et avons bavardé longtemps…il était pratiquement 18h lorsque nous sommes partis. C’est un fait, on s’y sent bien.
Visité le dimanche midi à 21 01 2018
La Pomme, Chaussée de Tervuren 171, 1410 Waterloo
Tags : La Pomme Waterloo, Roosens, fajitas, cocktails
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