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     croquettes pour chatsMais qu'est ce qui se trouve vraiment dans la boite de ronron ou les croquettes de Minet ?

     

    Dans les pubs, nos compagnons à poils se régalent toujours.

    Mais, que contiennent vraiment les pâtées et croquettes pour chat (et chien), sachant que les vétérinaires-conseils et éleveurs sont rémunérés par l'industrie alimentaire pour animaux de compagnie ?

    Le chat est un carnivore strict par rapport au chien qui peut avoir quelques tendances omnivores. Depuis les années 1970, nourrir nos chiens et nos chats à l’aide d’aliments industriels s’avère une pratique courante.

    Or, on trouve diverses choses qui ne sont pas des protéines animales dans les croquettes et pâtées de nos animaux de compagnie. Notamment des céréales en quantité faramineuse. Ces diverses céréales, ont été déclassées pour la consommation humaine, par exemple pour cause d’humidité suite à un mauvais stockage dans les silos, entraînant des moisissures dites mycotoxines. On trouve de la farine de maïs, aussi peu digeste pour Minet que le blé, ou encore des déchets de brasserie. Pour rendre plus compactes les croquettes, on a recours à la pulpe de betterave adaptée aux ruminants mais pas aux carnivores de type chien ou chat.

    L’industrie agro-alimentaire animale utilise majoritairement des céréales pour réduire fortement les coûts de production, mais affirme officiellement que c’est dans le but d’apporter des nutriments complémentaires. Seulement, qui dit céréales dit glucides, peu toléré par l’appareil digestif des carnivores. Certaines croquettes affichent pourtant un taux de glucides dépassant les 40%. On ne se demandera plus d’où viennent des maladies inconnues chez les animaux sauvages comme l’obésité, le diabète ou la pancréatite qui touche de nombreux animaux de compagnie, en augmentation constante allant de pair avec la démocratisation des croquettes.

    Les viandes et graisses animales proviennent généralement de sociétés d’équarrissage. Parmi les déchets et sous-produits se trouvent du foie, des cœurs, mais aussi des quartilages, de la corne, becs, sabots, des os. Si le procédé assure une bonne dose de calcium à l’animal, en revanche on perd fort en protéines. En outre, le procédé permet de recycler des produits qui sont déclassés de l’alimentation humaine. Seulement, dans le lot, on retrouve aussi des excréments qui sont encore contenus dans les systèmes digestifs (estomacs et boyaux), les digestats.

    Les farines de céréales sont mélangées aux farines animales pour former une sorte de pâte, à proportion moyenne de 80% végétaux et seulement 20% de protéines animales, que l’on passera dans un extrudeur pour former des croquettes. La différence de prix des différentes marques de croquettes correspond au dosage plus ou moins élevé de céréales et de viande. Plus les prix grimpent, plus les recettes sont élaborées. Des légumes pour les pâtées haut de gamme et plus de viande. Souvent, la base de la recette est la même, on rajoute juste un ingrédient particulier pour changer la dénomination sur le paquet.

    Le procédé de fabrication des aliments industriels se faisant à des températures élevées (plus de 200° pour les croquettes), l’aliment devient mort car il perd tous les enzymes nécessaires à la digestion. Le pancréas se voit obligé de faire la majeure partie du travail de digestion - une charge qui n'a jamais été prévue pour lui seul.

    En outre, les industriels n’hésitent pas à truffer leurs produits de colorants et arômes artificiels, exhausteurs de goûts de tout poil, dans le but de rendre l’aliment plus appétant, même au niveau de l’odeur. Les Américains n’étant jamais à court d’idées farfelues, on peut même ajouter du Catchup au gout de saumon pour rendre les petits agglomérats de céréales plus attractifs.

    Une importante part de budget de production est consacrée à la publicité. Tout est fait pour séduire les maîtres entichés de leur animal de compagnie. Croquettes destinées aux animaux stérilisés ou non, au chat à long poils ou non, aux chats d’extérieur ou d’intérieur, etc… Aujourd’hui, certaines marques vont jusqu’à engager des chefs pour imaginer de nouveaux plats gourmands.

    Alors, que faire ? Il suffit de se rappeler que nos chats sont des petits félins carnivores, ce qui signifie logiquement qu'ils ne sont ni herbivores, ni omnivores. S’il est vrai que dans la nature il leur arrive de mâcher des herbes, c’est juste pour doper leur transit intestinal ou à usage vomitif.

    Votre chat chasse naturellement des petites proies telles que les souris, les mulots, les rats, les taupes, les oiseaux. Il appréciera donc de voir dans sa gamelle de la viande crue, comme par exemple un peu de filet américain, des chutes de poulet, des abats peu coûteux comme du cœur ou du foie. Une petite aile de poulet crue rappellera au petit fauve tous les comportements instinctifs du prédateur qu’il est. Il a besoin de déchirer, déchiqueter, mâcher, maintenir en gueule et retenir de la patte. On pensera aussi au produits de la mer (poisson cuit, crevettes). Attention en revanche aux restes de tables qui sont trop gras et riches en sucre. Le maître soucieux de la santé de son chat ne le laissera pas complaisamment lécher le fond de son assiette. Comme nous, après le sevrage le chat est intolérant au lactose. Il est donc inutile de lui donner du lait ou de le laisser consommer des produits lactés.

    Surtout si le chat vit en appartement, on peut lui donner un légume, en très faible quantité. Chaque chat peut avoir son légume préféré. Carotte, maïs, petits pois, à vous de tester en les disposant sur une petite assiette à part, en favorisant les légumes verts qui ont un indice glycémique bas. Comprenons bien qu’il ne lui en faut pas beaucoup et certains n’en voudront même pas. C’est juste pour lui donner des fibres qui amélioreront son transit. Dans la nature, ces végétaux et grains sont contenus dans l’estomac des proies de notre petit tigre d’appartement, sinon il va manger de l’herbe.

    Si pour plus de facilité vous souhaitez maintenir une préparation sèche ou humide d’origine industrielle pour votre animal, vous opterez pour les croquettes dites "Super Premium" comme Orijen poisson (80% d’élément d'origine animale et 84% de viande sur matière sèche) ou Amikinos / Power of nature (plus de 80% de viande sur la matière sèche), essentiellement proposées sur des sites de vente en ligne. En outre, il faut faire comme nous le faisons pour notre alimentation : bien lire les étiquettes de composition. On bannira les produits affichant les mentions « sous-produits animaux ou végétaux ».

    Les matières grasses doivent être d’origine animale. Des conservateurs antioxydants sont toujours ajoutés, mais autant éviter le E320, le E321 et l’Ethoxiquine. Les ingrédients utilisés peuvent eux aussi contenir des conservateurs, sans que le fabricant ne soit tenu de le mentionner, puisque la règlementation ne vise que les additifs ajoutés dans le produit fini.

    On veillera que le pourcentage de céréales soit le plus faible possible, voire inexistant et qu’en revanche, la présence de viande soit importante. La composition des croquettes doit contenir au moins 40 % de protéines basées principalement avec de la vraie viande. La mention « farine de viande » n’est pas satisfaisante en terme de qualité nutritionnelle puisqu’elle évoque le résultat obtenu à partir de carcasse broyées. Le taux de « viande fraîche » utilisée pour réaliser le produit est calculé et affiché avant cuisson, sachant qu’après le traitement, la dite viande aura perdu 80% de son poids. En revanche, « Viande déshydratée » mentionnera clairement le pourcentage de viande après cuisson. La taurine, un acide aminé indispensable chez le chat qui ne sait pas en secréter lui-même, contrairement au chien, doit être présente à raison d’environ 0.1%.

    Le taux de glucide sur le produit fini n’est pas toujours indiqué et doit alors être calculé de la façon suivante : 100 - protéines brutes - graisses brutes - cendres brutes - fibres brutes - humidité (la moyenne étant environ 10%).  Sur ce site, on trouve une calculatrice pour faciliter l’opération : http://www.scheyderweb.com/cats/catfood.htmlCe taux doit être le plus faible possible, les glucides étant indigestes pour le chat.

    Enfin, Minou recevra aussi de la pâtée et non exclusivement des croquettes.

     

    A.Zeletzki v.Potschenitz

    31 mars 2017

     

    Pour aller plus loin…

    Le blog d’une passionnée des chats : http://sensibilisationdeschats.blogspot.com

     

    http://www.naturopattes.eu, le site n°1 de Médecines Naturelles pour Animaux.

     

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