• Le régime paléolitique (paléo)

    Le régime paléolitique (paléo)Le régime paléolitique (paléo)

     

    Ce régime correspond peu ou prou à ce que mangeaient les premiers humains. En 1975 le gastro-entérologue américain Walter L. Voegtlin publie des trvaux sur l l'alimentation de l’homme du Paléolithique (de 3 millions à 10.000 avant J.-C). Une dizaine d’années plus tard, l’anthropologue américain Stanley Boyd Eaton se penche lui aussi sur le sujet en étudiant en plus les gènes de nos ancêtres.  Depuis 1985, il a été remis au goût du jour par un médecin américain, le docteur Eaton, pour qui l’alimentation idéale correspondrait à celle de nos ancêtres de l’âge de pierre dont nous avons hérité du génôme : pas d'aliments transformés, qui nuisent par trop à la santé.

    Le régime paléolitique (paléo)

    L’absorption d’aliments cultivés par l’homme depuis l'apparition de l'agriculture (céréales et donc gluten par exemple)  ne conviendrait donc pas à notre génétique et  favoriserait les maux modernes : cancers, obésité, diabète.

    Le régime paléolitique (paléo)

    Oeuvre de Banksy

    Dr Jean Seignalet, a publié en 1996 un livre sur la diète ancestrale, intitulé L’alimentation ou la troisième médecine. Le Dr Seignalet a utilisé la diète ancestrale avec beaucoup de succès contre des maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques et l’arthrite rhumatoïde ainsi que des maladies que la médecine classique a de la difficulté à traiter, comme la fibromyalgie.

    En 2001, Loren Cordain, professeur émérite au département des sciences de la santé et de l'exercice à l'université d'État du Colorado publie son livre « Le Régime paléo ». Il devient alors le fondateur d'un mouvement devenu un véritable phénomène outre-Atlantique.

    Il s'agit de satisfaire nos besoins nutritionnels en fonction de nos gênes et de s’aligner sur les pratiques des chasseurs-cueilleurs préhistoriques. Donc pas d’OGM, car les aliments se retrouvent modifiés par notre système digestif ou de céréales modifiées.

    Si notre cerveau a évolué de manière fulgurante et même inexplicable (par rapport aux temps d’évolution normales, notre système digestif est toujours celui de l’homme  du paléolithique.

    Le régime paléolithique fait partie des diètes faibles en glucides : il supprime totalement les produits laitiers et les céréales (dont le pain). Il comprend 20 % à 40 % de glucides (des fruits, des légumineuses, du miel par ex.), 20 % à 35 % de protéines (animales et végétales), et 30 % à 45 % de lipides.

    On ne se prive pas, on mange à satiété.

    La cuisson serait apparue au paléolithique, il y a environ 40 000 ans, mais il semble que nos ancêtres mangeaient surtout les aliments crus et que la cuisson était réservée à la viande et était brève. On cuira donc certains aliments comme le poulet mais on s’efforcera de manger cru.

    Cette manière de s’alimenter favorise non seulement la perte de poids, favoriserait une meilleure digestion, mais surtout protégerait des maladies cardiovasculaires et de certains cancers.

    Peuvent être consommés à volonté : - la viande de chasse, les viandes maigres comme le veau et les volailles bio, les poissons sauvages et les fruits de mer. Comme nous mangeons ce que mangent les animaux, leur alimentation doit être appropriée à leur génétique. On se montrera donc vigilent pour les animaux d’élevage en veillant à e que n’entrent pas dans leur alimentation des céréales modifiées, des farines animales. On peut aussi consommer les œufs, les fruits et les légumes de saison, les noix et autres fruits à coques et les graines.

    Les produits laitiers et céréaliers (gluten) sont exclus. Et dans une moindre mesure, selon les inclinaisons, les légumineuses. Pas d’aliments transformés, de viandes grasses, de salaisons, de charcuterie, de sucre raffiné, de boissons gazeuses.

    Remarquons que si on veut s’aligner strictu-sensu sur l’alimentation des chasseurs-cueilleurs du Paléolithique, ils se nourrissaient davantage de plantes, feuilles et fruits, plutôt que de viande dont la disponibilité était trop aléatoire vu que le gibier devait être repéré, traqué et tué. Le régime paléo actuel prescrit trop de protéines animales par rapport à la réalité du terrain. On limitera la viande rouge et de toute façon, on la choisira bio.

     A.Zeletzki v.P (2017)

     

    Pour aller plus loin…

    Lire :

    La Paléobiotique, de Marion Kaplan , Éditions Thierry Souccar.

    Le Régime paléo, de Loren Cordain, Éditions Hachette.

     Paléo nutrition de Julien Venesson, Editions Thierry Souccar

     

     

     

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