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    L’alimentation anti-cancer : le pointL’alimentation anti-cancer : le point

     

    Trois facteurs du comportement alimentaire provoquent le développement des cellules cancéreuses : l’acidité du corps, le manque d’oxygénation (les cellules cancéreuses sont anaérobies et peuvent donc survivre sans oxygène, en outre les cellules saines mal oxygénées sont susceptibles de se transformer en cellules malignes) et l’inflammation.

    Notre corps est tout à fait capable de neutraliser une protéine qui se trouve à la superficie des cellules cancérigènes et de développer des lymphocytes capables de neutraliser et de détruire les tumeurs. On peut donc agir concrètement pour aider les défenses naturelles de notre organisme à détecter et à éradiquer le cancer. On extrait des globules blancs des patients pour sélectionner ceux qui ont la meilleure activité anti-tumorale puis on réinjecte ces super-soldats qui construiront une meilleure défense contre les tumeurs. Cela s’appelle l’immunothérapie, mais hélas ce traitement est encore en phase expérimentale.

    En revanche nous pouvons agir dès aujourd’hui en sélectionnant ce qui se trouve dans notre assiette.

    Le rôle préventif joué par l’alimentation dans le cas de cancers et de nombreuses autres maladies n’est plus à démontrer, même si les industries pharmaceutiques et agro-alimentaires s’ingénient à nous faire croire le contraire.

    La bonne nouvelle c’est que non seulement on peut prévenir, mais aussi guérir, dans beaucoup de cas, juste en changeant son alimentation !

    Bien entendu, cela ne dépend plus d’un tiers : ici c’est le patient qui est lui-même acteur de sa guérison. La liberté et la responsabilité a un prix, ce qui explique que beaucoup de gens réfutent encore l’action de l’alimentation sur leur santé et persistent à avaler des crasses et pire, à les donner à leur progéniture

    On se basera donc sur la règle des « 3A » (Alcanité, Antioxydants et anti-inflammatoires) si on veut demeurer en bonne santé ou le redevenir.

    Ajoutons un quatrième facteur joué par l’alimentation : le sucre dont les tumeurs raffolent. Qu’ils soient naturels ou non, le glucose, fructose, galactose, sucrose provoquent l’inflammation, l’acidité et la résistance à l’insuline. Peu importe que ceux-ci proviennent d’un jus de fruit bio.

    Le stress enfin, s’avère un agent pathogène incontestable. Il faut donc que votre changement alimentaire s’accompagne d’un changement de mode de vie et que les aliments soient ingérés en pleine conscience.  Pas facile, c’est vrai, mais croyez-moi, devoir lutter contre un cancer métastasé déclenché après avoir stressé comme un lapin dans un job peu épanouissant, ça l’est encore moins…

    L’alimentation alcaline

    Le régime alcalin est très en vogue chez les stars comme Victoria Beckham, mais cette fois il ne s’agit pas seulement d’une énième lubie hollywoodienne.

    Hippocrate le disait déjà : « De tous les composants de nos liquides corporels, il ne fait aucun doute que c’est l’acide qui a les effets les plus nocifs », relayé par le Dr Otto Warburg qui a remporté en 1931 le prix Nobel pour ses travaux sur le métabolisme des tumeurs et la respiration des cellules. Il comprend que l’insuffisance respiratoire des cellules et le métabolisme cellulaire de la fermentation du glucose sont les principaux agents de la progression du cancer.

    En 2012, une étude publiée dans la revue Nutrition et Matabolism démontre que des niveaux bas en PH dans l’espace extracellulaire favorisent le potentiel invasif et métastasique des cellules cancéreuses.

    L’alimentation alcaline vous permet de maintenir l’équilibre acido-basique (le PH) de son terrain à un juste niveau, qui devrait se situer entre 7.3 et 7.6. Pour vous donner un exemple, sans compléments alimentaires destinés à doper mon alcalinité, mon PH est de 5.5, signe qu’une maladie grave occupe le terrain. Le PH se mesure quotidiennement à l’aide de petites languettes à tremper dans les urines.

    Une personne seine arrivera à rendre basique son terrain à l’aide seulement de l’alimentation. Un patient cancéreux ou atteint d’une autre maladie devra probablement demander à son médecin de lui prescrire des médicaments permettant de réduire son taux d’acidose.

    Le but est d’adopter un mode de vie alcalin. Des centaines de recherches prouvent l’effet bénéfique que cela joue sur notre santé. Le rôle des mitochondries dans le cancer et d’autres maladies chroniques.

    Adopter ce nouvel équilibre alimentaire n’est pas très contraignant.

    L’alimentation anti-cancer : le point

    Mangez des légumes verts (sauf épinards !) et salades quotidiennement. Si cela vous enthousiasme peu, faites-en des jus. Il faudra cependant réserver un légume que vous mâcherez ou consommerez en soupe, pour les fibres. Cela peut être : jus de légumes non salé (idéalement 1 litre/jour) + avocat ou artichaut, ou salade ou haricots verts vapeur +une soupe de légume préférence le soir. Les legumes et fruits seront bien entendu issus de l’agriculture biologique ou cultivés avec amour dans votre jardin. Les pesticides et autres engrais chimiques n’auront aucun effet bénéfique sur votre santé !

    L’alimentation anti-cancer : le point

    Privilégiez les choux, de toutes sortes. Buvez du jus de choucroute (Biotta).

    Je me fais autant que possible des gaspachos : tout y est : poivrons, tomates, concombres, oignon, ail et huile ! Un délicieux cocktail santé très appréciable les jours de chaleur.

    Commencez le matin avec un jus de citron pressé : malgré son goût acide, il est basifiant et dépuratif ! Soit vous l’avalez tel quel (et vous laver les dents juste après), soit vous le pressé dans un peu d’eau chaude.

    Evitez au maximum le sucre et les aliments raffinés (pain blanc et même pain, viennoiseries, pâtisserie, plats préparés)

    PAS de soda et un minimum d’alcool : un verre de vin rouge ou de champagne zéro dosage (extra brut) seulement. Pas de vin blanc ou rosé. Buvez beaucoup d’eau, faiblement minéralisée (type Mont Roucou ou Montcalm).

    Consommez des noix à la place des chips.

    Peu de fruits, sauf la banane. Les fruits sont sucrés et contiennent des acides. Chacun réagira en fonction de ses propres capacités métaboliques, mais les fruits sont peu alcalinisants voire acides pour la majorité des gens. Les fruits peuvent en revanche convenir à certains, et des gens se disent enchantés d’avoir adopté un régime frugivore. On le sait en vérifiant son PH. D’autres ne métabolisent pas bien l’acide des fruits, sauf la banane.

    PAS de produits laitiers.

    On oublie le café et on découvre que l’on en a pas besoin pour se réveiller en forme. Si si !

    La viande rouge se consommera une fois par semaine, dans une circonstance réjouissante, par exemple une bonne entrecôte cuite sur barbecue avec des amis. Le reste du temps, c’est viande blanche (volaille), poisson et crustacés en quantité limitée, car toute l’alimentation d’origine animale est acidifiante, même les œufs.

    Consommez des algues, sauf si vous soufrez d’hyperthyroïdie, ce sont des concentrés de nutriments mais en plus ce sont des aliments très basifiant. Si le gout vous écœure, tâchez au moins de prendre de la spiruline quotidiennement.

    L’alimentation anti-cancer : le point

    Le blé et le riz seront consommés avec modération, car leurs carbonhydrates créent des acides. On évitera le maïs. On favorisera le quinoa, l’amarante, le millet (seule céréale 100% alacalinisante) et le sarrasin.

    Consommez des graines germées, bourrées d’acides aminés et de protéines facilement assimilables par le corps.

    Les frites, c’est une exception, lorsque l’on craque devant une bonne baraque par exemple, un jour de foire. Mais à la maison, la friteuse n’a pas sa place.

    On oublie la traditionnelle pizza que l’on avale en fin de semaine, voire chaque soir parce que l’on a pas le courage de faire autre chose : il n’y a rien dans ce carton-pâte recouvert d’un peu de garniture, que de la farine raffinée, du mauvais gras, du fromage (quand ce n’est pas du faux), des olives traitées chimiquement et une cuillérée de concentré de tomate. Vous-vous remplissez la panse, soit, mais vous ne nourrissez pas vos cellules, au contraire. Si vous avez vraiment la flemme, préparez une pissaladière (oignons compotés et anchois) en étalant un rouleau de pâte sans gluten.

    Bien entendu, il n’est pas question de bannir tous les aliments acides, mais de  réduire leur consommation.

    Changez de rythme de vie et devenez plus zen

    Enfin, bougez et tâchez de vivre avec un minimum de stress. Promenez-vous dans les bois, faites des balades à vélo dans la campagne, allez à la mer. Inscrivez-vous dans une salle de sport ou allez-y si vous y êtes déjà inscrit.

    Evitez les émotions négatives, car celles-ci augmentent la production d’acide.

     

    Pas de micro-onde !

    L’alimentation anti-cancer : le pointNe réchauffez pas vos pas au four à micro-onde. Une étude russe à démontré que des agents cancérigènes se forment sur tous les aliments testés. La structure des aliments est dégradée. Si vous en doutez, prenez deux plants identiques. Arroser la première avec de l’eau normale et la seconde avec e l’eau qui a été passée au micro-onde puis refroidie. Constatez le résultat au bout de dix jours.

    Renouvelez l’opération le nombre de fois nécessaire pour venir à bout de votre scepticisme. Source : (Penn State University : “DNA and the microwave effect » posted from MailBag (April 8, 2002))

     

     

     

     

    L’alimentation anti-inflammatoire

    Celle-ci est la même que l’alcaline et il convient d’éliminer le sucre. Ce n’est donc pas sorcier de s’y livrer. Mais parmi les légumes, certains ont plus de propriétés antioxydantes que d’autre.

    Déjà en 1863, le Dr.rudolf Virchow découvre le lien entre l’inflammation et le cancer.

    Je vais en revenir à mes fameux jus de légumes : usez et abusez-en.

    L’alimentation anti-cancer : le point

    Débrouillez-vous pour ajouter à vos smoothies ou à vos aliments l’équivalent d’une  cuillère de graines de lin entières que vous aurez broyées au mortier, du gingembre, du poivre noir et une pincée de curcuma.

    Incluez dans vos repas aussi souvent que possible de la betterave, de l’avocat, de l’ail, des oignons, des oméga 3. Forcez sur les épices indiennes (curry, massala) et les herbes dites « de Provence » telles que le thym, la sauge, le romarin, la marjolaine. Ceci aura de plus l’avantage de vous éviter d’avoir à saler vos préparations. Si vous le supportez, pimentez vos plats. Faites des soupes, dont des soupes à l’oignon, tomate et carotte-curcuma.

    Il faut toujours un petit pois (sec) chez soi…

    Les légumes secs (haricots, fèves, lentilles, pois chiches) doivent se retrouver aussi souvent que possible sur votre assiette. N’oubliez pas de faire tremper vos légumineuses pendant la nuit pour éviter flatulences et ballonnement. Je reconnais que ce n’est pas toujours très gai à manger. Je fais souvent des soupes de lentilles que je mixe avec du curcuma ou du curry, quelques gouttes d’huile, du gingembre de l’ail et du poivre noir. Je mange des haricots blancs à la sauce tomate le matin, en guise de petit-déjeuner, avec mes œufs à la coque et quelques noix.

    L’alimentation anti-cancer : le point

    Il y a moyen aussi de confectionner de délicieux houmous, les recettes en la matière foisonnent sur le net.

    Les Oméga 3

    Il vous faut des Oméga 3 ! Consommez des sardines au naturel en boîte ou des filets de sardine frais une fois par semaine. Les poissons gras sont acides mais ils restent indispensables à notre équilibre alimentaire, aussi accompagnez-les d’une bonne portion de légumes verts ou d’une salade

    Vous aurez remarqué que la plupart de ces aliments sont peu couteux. Les légumes sont plus chers, mais il reste la carotte et l’oignon qui sont bon marché.

    Ail ail ail !

    L’alimentation anti-cancer : le pointN’oubliez pas de manger de l’ail, lequel n’est pas seulement fait pour éloigner les vampires: les composés soufrés de l’ail empêchent la formation du cancer, tuent les cellules cancéreuses et accélèrent la réparation de l’ADN. On en écrase donc volontiers dans ses salades et ses plats de légumes, et on en fait même de la soupe. Il en va de même de l’oignon, que l’on mettre cru en salade et préparera cuit en soupe, des poireaux (blanc à la vinaigrette ou entier en soupe). Chaque jour, l’un de ses aliments soufrés doit être présent dans votre alimentation en quantité significative.

     

    Bannissez le sucre.

     L’alimentation anti-cancer : le point

    Non seulement il entraîne une prise de poids, mais il est le carburant des tumeurs et il est acidifiant.

    Une canette de coca contient 43 grammes de sucre….

    Dans l’esprit de beaucoup, ils vivent sainement car ils consomment beaucoup de jus de fruit. Les jus de fruits contiennent du fructose sans fruit. Ils contiennent du sucre ! C’est du concentré de fruit, vous ne consommeriez jamais une telle quantité de fruits s’il vous fallait les manger naturellement. En outre, les fruits ne contribueront généralement pas à alcaniser votre terrain.

    Mieux vaut donc manger une orange que d’avaler un grand verre de jus d’orange. En revanche, le jus de légume fraîchement pressé à la maison, sans sel, peut être consommé à volonté. C’est lui qui vous dispensera les nutriments anti-oxydants dont vous avez besoin.

    L’alimentation anti-cancer : le point

    Pas de sucre signifie pas de sucre ! Le fructose reste du sucre, et remplacer le sucre blanc par du miel, par exemple, ne résout pas le problème. Il s’agit vraiment de perdre le goût du sucré et de ne pas le donner à vos enfants. Je n’ai jamais eu de dessert à table et je recevais très peu de friandises. Pas de soda. Et je dis merci à mes parents car je n’ai pas développé le goût au sucre et les aliments sucrés ne m’ont jamais attirées. Ce n’est donc pas pour moi une punition de devoir m’en priver. Je comprends en revanche que chez certains, il s’agit d’une véritable contrainte et que l’arrêt de l’alimentation sucrée constitue un véritable sevrage, mais c’est important !  Le véritable piège sont les jus de fruits, que l’on absorbe sous couvert d’une vie seine.  

    Le sucre augmente les risques de cancer et accélère sa progression, il déprime le système immunitaire, accélère le vieillissement, dérègle le système hormonal, est responsable de la candidose, fragilise la barrière intestinale, favorise l’hypertension artérielle, occasionne des problèmes articulaires. C’est un tueur dont il faut savoir se passer. Rares sont ceux qui ont entamé sur plusieurs mois une détox anti-sucre et qui n’en ont pas ressenti tous les bienfaits !

    N’oubliez pas que les préparations industrielles, même les plats salés,  contiennent toutes du sucre.

    Besoin de conseils personnalisés ? N’hésitez pas à me contacter.

     

    A.Zeletzki v.Potschenitz – juillet 2017

     

    Pour aller plus loin…

    Lire :

    « L’Equilibre acido-basique pour retrouver le bien-être », de Carine Soblet (éd. De Borée)

    « Le Grand Livre de l’équilibre acido-basique », d’Anne Dufour et Catherine Dupin (Leduc.s Editions).

    « Le vrai régime anticancer », de David Khayat (éd.Odile Jacob) – 2012

    « Prévenir le cancer, ça dépend aussi de vous », de David Khayat (éd.Odile Jacob)

    « Cuisiner les aliments contre le cancer » de Richard Beliveau (éd de poche)

    « Les meilleurs aliments antincancer » de Anne Dufour

    « Cancer, les thérapies dont votre Oncologues ne vous parlera jamais, La Thérapie Nutritionnelle du Dr. Gerson » de Hélène Delafaurie (éd. Du Hibouk) – 2015

    « Le régime cétogène contre le cancer » de Urike Kammerer et Dr Gerd Knoll – 2014

    « Le Compteur de glucides – Débusquez les sucres cachés dans 1500 aliments » de Magali Walkowicz - 2015

     

     

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