Soupe à l’ail et à la moelle

Voici un ancien classique de nos campagnes, surtout ardennaises, bien revigorant durant les périodes hivernales. A consommer également lorsque l’on se sent fébrile. Dans un litre d’eau bouillante ajouter un gros os à moelle, 2-3 baies de genévrier, 2 feuilles de laurier, une pincée de thym frais et 2 grosses têtes d’ail bio dont vous aurez conservé la peau et juste coupé le sommet (1 cm environ de façon que les saveurs se libèrent bien. Cela ne se fait pas dans la recette de base, mais pour plus de goût, on peut rajouter également du consommé de veau ou un bouillon de poule ou de bœuf. Ecumez régulièrement. Lorsque la moelle est cuite, sortir l’os et vider la moelle à travers un tamis dans le bouillon. Passer également au tamis l’ail en l’écrasant avec le dos d’une cuillère pour que toutes les gousses sortent de leur peau et se retrouvent sous forme de pulpe dans le potage. Mélangez. Rajoutez éventuellement un peu de vin rouge. Poivrez. Parsemez de pluches de persil frais. Servir brûlant avec des croûtons à l’ail ou une belle tranche de pain de campagne grillée.

Variante 1 : ajoutez 1càs de crème épaisse et un peu de vin blanc au lieu du vin rouge.

Variante 2 : Les personnes sensibles éplucheront les gousses et les dégermeront. L’ail sera mixé en fin de cuisson, après avoir tamisé la moelle et retiré les baies de genévrier et le laurier.

Variante 3 : Aux carottes : Cette variante est assez couramment préparée, notamment dans les foyers en Wallonie et dans le Nord de la France. L’os à moelle est ici facultatif. Il suffit d’ajouter aux gousses d’ail la moitié en g de carotte râpées et 2 ou 3 pommes de terre. Le tout sera mixé en fin de cuisson avec 1 càs de crème épaisse.