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    Seigneur, surtout ne nous donnez plus de pain quotidien !Seigneur, surtout ne nous donnez plus de pain quotidien !

     

    Fatigue, surpoids alors même qu’on freine des quatre fers sur les sucreries et les graisses, maladies chroniques, problèmes de peau, etc…cessez de manger du pain, ça ira mieux !

    La plupart des gens mangent du blé à presque tous les repas (céréales ou/et tartines le matin, des sandwichs pour le déjeuner et des pâtes ou du pain au dîner). A la carte des restaurants en Belgique figure presque invariablement le hamburger et on sert du pain en accompagnement. De nombreuses personnes éprouvent d’ailleurs le besoin d’accompagner un repas - pourtant complet et copieux - de pain !

    D’après les chiffres du bureau d’études de marché GfK Belgium portés sur l’année 2015, le Belge moyen achète 34 pains, 5 baguettes et 80 petits pains (pistolets, sandwichs, etc.) par an pour sa consommation à domicile. Ne sont donc pas comptés les pains avalés à l’extérieur après avoir fait la file chez Panos ou s’être attablé au Pain Quot’. Le sandwiche fourré du midi, acheté dans des snacks, des boulangeries ou des sandwicheries, ou emmené de la maison dans la boîte à tartine, c’est en Belgique quasiment une institution. Le Belge adore le pain. Il en consomme tous les jours.

    Seigneur, surtout ne nous donnez plus de pain quotidien !

    En France le phénomène est aussi assez marqué, même si en En 2015, chaque Français a mangé 120 grammes de pain par jour, ce qui équivaut à une baisse de consommation de 7.5% sur l’année précédente et signifie une quantité trois fois moins importante qu’en 1950. Mais dans ces statistiques, n’est pas comptée la consommation accrue de préparation à base de farine raffinée, du style pizza ou pitta. Depuis les années ’60, la consommation de pain en volume diminue tandis que celle des autres produits à base de céréales (pâtes, biscottes, biscuits, riz, farine...) augmente.

    Seigneur, surtout ne nous donnez plus de pain quotidien !

    Même si cela doit bousculer tout une culture profondément ancrée, il faut absolument perdre cette habitude de consommer du pain et des céréales en général.

    Seigneur, surtout ne nous donnez plus de pain quotidien !

    Le gluten

    Oui, il y a le gluten, bien entendu. Le gluten contenu dans la farine moderne est nocif pour vos intestins. Mais surtout,  le pain n’apporte rien à votre organisme ! Excepté peut-être des propriétés bourratives et la facilité de pouvoir mettre quelque chose dessus et donc s’épargner l’effort de cuisiner. Les paysans du moyen-âge ne disposaient de rien d’autre pour se nourrir. En 2017, en Europe, nous avons tous les moyens de s’offrir une alimentation un peu plus variée. Je pense qu’il est donc vain de tenter de fabriquer du pain et des pâtisseries sans gluten, il suffit juste de ne pas en consommer. De même que les viennoiseries, les biscuits, les pizzas. Les substituts aux craquottes ne valent guère mieux : les galettes de riz provoquent des pics d’insuline.

    En fait, il faut perdre l’habitude de « tartiner » car de toutes façon, la plupart de ce que l’on tartine et gras et/ou sucré et n’apporte rien à l’organisme. Vous mettez quoi sur vos tartines ou biscottes ? De la confiture, de la pâte chocolatée, du beurre, du pâté crème, des salades composées à la mayonnaise (manie belge) ?

    La mode made in Usa des céréales dans le bol de lait du matin est également à fuir. Ces céréales industrielles ventées comme étant bonnes pour le transit (style « special K ») sont bourrées de sucres divers, de sirop de maïs et d’autres additifs. Et on les plonge dans du lait par-dessus le marché…

    Seigneur, surtout ne nous donnez plus de pain quotidien !

    Il y a de multiples autres raisons pour ne plus consommer du pain et des pâtisseries…

    Une pauvreté nutritionnelle navrante

    Le pain blanc tel que couramment consommé, dont l’exemple le plus typique est la baguette française, est un aliment très déséquilibré et pauvre, essentiellement composé d’amidon.

    Le blé actuellement utilisé en boulangerie, en pâtisserie et dans l’industrie agroalimentaire est une céréale pauvre, hybridée à partir de son ancêtre l’épeautre dans l’écorce de laquelle on trouve 30 à 45% de protéines alors que celle du blé ne contient que 15% de protéines en moyenne.

    La farine, obtenue à partir d’un élément vivant (le grain de blé) est un aliment mort. Théoriquement, on devrait faire son pain juste après avoir moulu la farine, car un processus d’oxydation se met en marche.

    Perturbation de la glycémie

    Le blé provoque des perturbations de la glycémie par des émissions massive de sucre dans le sang, la glycation et le vieillissement des cellules et la prise de poids, mais aussi la farine de maïs et les autres substituts utilisés pour tenter de faire du pain sans gluten.

    Les sucres lents (amidon) ne synthétisent pas avec les sucres rapides (saccharose) et créent des fermentations et même des putréfactions intestinales.

    Présence d’additifs 

    Le pain vendu dans les commerces est généralement agrémenté de sirop de maïs (fructose), d’ antioxydants pour stabiliser la farine, d’agents retardateurs pour programmer la cuisson à la demande, d’agents blanchissants  ou d’agents desséchants pour que le petit pain du matin soit dur l’après-midi et qu’il faille en acheter un autre.

    Des fibres, oui, mais que vous trouvez aisément ailleurs

    On entend souvent l’argument : les céréales m’apportent des fibres…ces fibres, vous les trouvez dans les légumes et les fruits, et celles-ci ont l’avantage de ne pas irriter vos intestins.

    Les phytates

    Le blé contient naturellement des facteurs antinutritionnels, les phytates ou acide phytique. Ces facteurs bloquent l'absorption par notre corps de certains minéraux comme le zinc, le fer, le calcium,  le manganèse en formant des sels avec ces minéraux.  Cet acide est une protection naturelle pour la plante: il empêche une germination trop précoce et constitue une défense naturelle face à ses prédateurs. Une partie de l’acide phytique présent dans la farine complète disparaît cependant au cours de la préparation du pain. Cette substance est également présente dans le quinoa, le millet, le soja, les pois chiches, les lentilles, les haricots mais cette fois est contrebalancée par tous les nutriments que ces aliments comportent et que le blé, lui, n’offre pas. Notez que le trempage dans une eau purifiée (et non dans de l’eau du robinet), légèrement citronnée, pendant une douzaine d’heures, suivi d’un rinçage à grandes eaux, permet de neutraliser une partie de l’acide phytique en activant le processus de germination. Ce traitement n’est évidemment pas appliqué aux céréales destinées à devenir votre pain quotidien, pas plus qu’il ne l’est pour les farines panifiantes.

    Il en va de même pour d’autres substances qui font partie des défenses de la plante, comme la saponine, un insecticide naturel. Il convient de bien rincer les céréales et les légumineuses. Ce que vous faites à la maison (ou devriez faire !). Ce que le minotier ou le boulanger ne fera pas.

    En revanche, les anti-nutriments présents dans les fruits et les légumes sont eux, très bien métabolisés et facilement éliminés par le foie et les reins, car le système digestif humain – héritage direct de notre ancêtre chasseur-cueilleur – est parfaitement adapté à ce type d’aliments.

    Surcharge pondérale, surtout au niveau abdominal

    Vous serez surpris de constater que les gens qui ne consomment pas de pain ne souffrent pas de surcharge pondérale. Les Japonais, qui naturellement n’en consommaient pas ont commencé à prendre du poids à partir du moment où le pain a été introduit dans leur régime alimentaire.

    Ne vous demandez pas plus longtemps pourquoi votre homme à la brioche : il ne faut pas chercher plus loin !

    Seigneur, surtout ne nous donnez plus de pain quotidien !

    Inutile de vous livrer à des régimes abracadabrants et des méthodes de coaching inutiles sauf pour ceux qui vous les vendent. Cessez le pain et du même coup les substances que vous étalez dessus. Vous serez vraiment étonnés du résultat !

    A chaque mal sa cause…et son remède

    Si on se penche sur l’histoire de l’Homme et plus précisément sur l’évolution de son mode alimentaire, on peut faire des constatations sans appel :

    Les premiers signes de déminéralisation et d’acidification sont apparus au cours du Néolithique. Je vous rappelle que de ce phénomène découlent de nombreuses maladies. La dentition des chasseurs-cueilleurs ne présentaient pas la moindre carie. Suite à la sédentarisation, le régime alimentaire est passé à la consommation des céréales et légumineuses et les premières caries ont apparu.

    Le déclin des civilisations précolombiennes coïncide avec la consommation exagérée de maïs. Il a été démontré que les Amérindiens qui sont passés, peu après l'arrivée des Européens, d'un régime alimentaire varié à une nourriture constituée à 90 % de maïs, ont dû soudainement faire face à une série d’affections qui leur était jusqu’alors inconnues : arthrose, caries dentaires et enfin, moindre résistance aux infections. Actuellement, cerise sur le gâteau, le maïs est devenu transgénique...

    Seigneur, surtout ne nous donnez plus de pain quotidien !

    De nombreuses personnes souffrant de fibromyalgie, fatigues chroniques, arthroses, asthme, allergies diverses, troubles de la personnalité, dépression, la liste n’étant pas exhaustive et de loin, ont vu leur maux disparaître en faisant juste disparaitre de leur vie le lait et les céréales.

    Bien entendu, ceci n’est pas relayé par l’industrie agro-alimentaire et pharmaceutique...

     

    A.Zeletzki v.Potschenitz – juillet 2017

     

    Pour aller plus loin…

     

    Les statistiques de consommation de pain pour la Belgique : http://www.fgbb.be/cms/pages/4_Cijfers_en_Trends/fr

     

    Les statistiques de consommation générale pour la France : https://www.insee.fr/fr/statistiques/1379769

     

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